Depuis le 15 et jusqu'au 24 février, on peut visiter au parc des Expositions la reconstitution de cette chambre funéraire où se trouvait le grand sarcophage d'or de Toutankhamon depuis plus de 3 300 ans.

Ces répliques ont été réalisées par des artistes égyptiens dans différents matériaux bois, albâtre, nacre, en pâte de verres, résine feuilles et plaques d'or, avec un grand souci de fidélité aux objets originaux.

Présentation atypique:

Cette exposition est, il est vrai particulière par son originalité. La première salle, par exemple, n'a rien de pharaonique. « Elle parle essentiellement de Howard Carter, l'archéologue indissociable de Toutanhkamon, puisque c'est lui, qui, à la fois, a découvert sa tombe en 1922 et à l'origine de sa légende. Ont imaginent mal comment ces scientifiques pouvaient vivre en expédition ». Toutes les choses installées le long des salles ont été minitieusement répertoriées souvent à partir de clichés de l'époque : accessoires de toilette, matériel de fouilles.

Puis c'est l'entrée vers l'antre de la tombe du monarque, avec antichambre et chambre funéraire, le tout entre chars de parade, vases d'albâtre et le trio de lits funéraires destinés aux trois étapes de la momification. Entre autre le fameux masque d'or, la pièce la plus connue du public.

On poursuit le voyage dans la grande chapelle aux canopes, ces vases remplis de viscères du roi, destinées à poursuivre sa vie. Le tout sous l'œil vigilant d'Anubis, le dieu des morts et de l'au-delà. Une exposition entre fatras volontaire et alignement soigneux dans laquelle on plonge avec délice à la découverte d'une page de l'humanité.